L’irrésistible percée de la cassonade, saveur de l’année 2025 selon un fabricant d’arômes américain

2025, année de la cassonade ou du sucre brun ? Le fabricant d’arômes californien T. Hasegawa en est convaincu. Dans son dernier rapport « Food and Beverage Trends », il explique pourquoi cet aliment si riche en arômes va se retrouver encore plus dans nos plats. Et susciter toujours plus d’engouement des consommateurs.

Effet nostalgie, retour des saveurs traditionnelles évoquant le monde de l’enfance, désamour pour les produits transformés : voici ce qui devrait faire de la cassonade – aussi appelée sucre de canne roux – le produit phare de l’année 2025, selon la société californienne T. Hasegawa, qui vient de rendre public son rapport annuel « Food and Beverage Trends Report ». T. Hasegawa est une entreprise de développement d’arômes qui met ses chercheurs au service de l’industrie alimentaire et des boissons depuis plus de 120 ans.

Ce qui a été désigné comme l’arôme de l’année 2025 coche en effet toutes les cases des générations de consommateurs selon T. Hasegawa. Ce sucre roux, ambré, non raffiné, à la saveur douce et caramélisée offre ainsi quelques avantages « santé ». Grâce à la présence de la mélasse, la cassonade contient de petites quantités de minéraux comme le calcium, le magnésium et le potassium. Ce sucre possède un indice glycémique légèrement inférieur à son homologue blanc. Et il est également moins sujet à des traitements chimiques que le sucre blanc raffiné.

Le sucre de canne est ainsi un ingrédient largement utilisé en cuisine pour apporter une touche sucrée à divers plats. Mais, selon T. Hasegawa, son usage se répand de plus en plus dans d’autres domaines, devenant un argument de mise en valeur de certains produits : tartes, glaces mais aussi poulet frit et, bien sûr, des spécialités de café et de thé.

De plus en plus de produits intégrant du sucre de canne

Dans son rapport, T. Hasegawa s’attend à ce que la cassonade – définie par sa couleur, qui provient de la présence de mélasse qui lui donne sa teinte distincte, sa saveur et son humidité – s’étende à davantage de produits de boulangerie, de sauces sucrées et salées, et à une multitude de boissons spécialisées.

La cassonade a déjà commencé à faire des adeptes dans les cafés, avec l’apparition du café au lait à la cassonade et du thé au lait à la cassonade. Les barmen en ont également pris note, car les cocktails artisanaux s’appuient souvent sur la cassonade pour approfondir les profils de saveurs.

« L’industrie des arômes est en première ligne des préférences des consommateurs qui évoluent continuellement dans les catégories d’aliments et de boissons« , expliquait Mark Webster, vice-président des ventes et du marketing chez T. Hasegawa U.S.A., pour justifier la mise sur un piédestal de la cassonade.

Lors de la dernière édition de Gourmet Selection, une demi-douzaine d’exposants mettaient en valeur leur production de cassonade. Comme le producteur de fruits secs Vijaya, qui présentait son sucre de canne roux du Paraguay et son sucre de canne complet du Costa Rica. Ercus présentait, de son côté, des sucres aux formes aussi diverses qu’adorables que des mini-théières, mini-croissants, sapins de Noël ou chats. Jean Hervé, quant à lui, présentait un sucre glace bio, fait à base de cassonade. On retrouve aussi des sucres roux chez Terre Exotique ou à la Plantation avec sa production du Cambodge.

Ces dernières années, l’usage de la cassonade a donc explosé et est devenue omniprésent dans les plats courants. C’est ce que constate T. Hasegawa qui explique que le produit est devenu « populaire parmi les gourmets et les influenceurs culinaires sur les médias sociaux « . Un ingrédient qui devrait être encore plus mis en valeur par les épiceries fines. Et qui pourrait aussi faire l’objet d’ateliers gastronomiques pendant cette année.


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