La Fabrique de Confitures, un goût d’enfance “made in Ile-de-France”

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C’est une boutique comme celle d’une enfance dont on rêve tous, où la gourmandise n’a pas de limite si ce n’est des centaines de pots de confiture bien alignés sur les étagères. Et où bruissent les préparations de fruits dans de grands chaudrons de cuivre dans l’arrière-boutique. Bienvenue à la Fabrique de Confitures, au cœur de Vincennes…

Il flotte un air d’enfance quand on entre dans ce joli magasin à la façade rappelant les boutiques que l’on voit sur les cartes postales surannées de la Belle-Epoque. C’est aussi ce que disent les clients qui ont goûté aux confitures de Sandrine Maquet, l’âme derrière la marque “La Fabrique de Confitures“.
Ouverte il y a trois ans, juste avant la crise du Covid, la boutique est un véritable atelier de fabrication. Derrière le comptoir de ventes, les clients peuvent voir les immenses chaudrons de cuivre où cuisent doucement les fruits qui deviendront confitures.
“Nous sommes une véritable entreprise familiale où tout se fait encore de façon artisanale, ici à Vincennes. On produit jusqu’à 350 pots par jour sur lesquels nous collons nous-mêmes les étiquettes,” raconte Anastasia Maquet, belle-fille de Sandrine Maquet, l’artisan confiturier. Les recettes sont simples : des fruits, du jus de citron, quelques épices -le cas échéant- et un peu de sucre.

L’imagination au pouvoir

L’incroyable variété des confitures (Photo: LC/Cleverdis)

Ce qui étonne, c’est l’incroyable éclectisme des saveurs qui s’alignent sur les étagères. “Sandrine est d’une incroyable curiosité. Elle ne cesse de créer de nouvelles recettes de confitures. On propose ainsi une base de 80 confitures différentes. Et c’est sans compter les éphémères, des confitures en série limitée faites selon les arrivages, les saisons et l’inspiration”, poursuit Anastasia Maquet.
On découvre ainsi des textures et des parfums uniques : une confiture melon-jambon-porto par exemple ; une confiture tomates-basilic. Ou encore une confiture d’inspiration marocaine à base de carottes, figues, dattes séchées, eau de rose, fleur d’orangers et citron. “On a même créé pour un client japonais une confiture très particulière à base de yuzu et de haricots blancs !”, décrit encore Anastasia Maquet.
Le bouche à oreille fonctionne avec une clientèle fidèle. Tandis que les récompenses pleuvent depuis la création de la Fabrique. Sandrine Maquet a déjà été récompensée en trois ans par quatre médailles au concours général agricole.

May be an image of fruit

La plus médaillée des confitures (Photo: facebook Fabrique de Confitures)

La confiture banane-mangue-combava a ainsi obtenu une médaille d’argent en 2020, tandis que l’ananas-passion-vanille a été récompensée d’une médaille d’or en 2020 et d’une médaille de bronze en 2022. Une nouvelle médaille d’or est également venue récompenser cette année une confiture éphémère orange-gingembre-cannelle.
L’entreprise souhaite élargir sa gamme de produits, “mais dans des proportions raisonnables car la confiture reste le cœur de notre activité”, explique encore Anastasia Maquet. Quelques miels et des pâtes à tartiner sont déjà travaillés avec des artisans spécialisés. Des sauces chutney font également leur apparition au moment des fêtes de fin d’année. La Fabrique de Confitures songe désormais à fabriquer des caramels au beurre salé.

Trouver des espaces pour se développer

Dans son désir d’expansion, la Fabrique de Confitures fait pourtant face à une difficulté réelle : l’absence d’espace. “Nous stockons en boutique, ce qui explique que nous avons un réseau de points de vente très limité. Généralement, nous les fournissons avec seulement quelques produits. Ce sont quelques épiceries, boulangeries par exemple et toutes – à l’exception d’un point de vente à Nîmes – situées en Ile-de-France”, prolonge Anastasia Maquet.
Les choses pourraient pourtant changer. La Fabrique de Confitures semble être à la recherche d’un autre lieu de stockage et de fabrication. Ce qui pourrait lui permettre de se retrouver également dans les épiceries fines des grands magasins. “On a déjà été contacté par les Galeries Lafayette. On ne peut pas répondre à leur demande actuellement. Mais rien est impossible à l’avenir,” indique-t-on à la Fabrique.
Reste pour l’instant l’unique alternative pour les amateurs et les professionnels de l’épicerie fine. Venir à Vincennes pour pousser la porte de la Fabrique des Confitures. Et ensuite rêver, devant les étagères remplies de douceur, de pouvoir mettre les doigts dans le(s) pot(s) de confitures !

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