L’expérience gustative, le nouveau visage des épiceries fines en 2023
La dernière enquête épicerie réalisée par Gourmet Selection fait apparaître de nouvelles tendances tant dans la diversification du métier d’épicier, que la forte croissance de l’offre de restauration à emporter ou à consommer sur place…
Réalisée en collaboration avec Stéphane Méjanès, journaliste gastronomique depuis 40 ans, l’enquête met en lumière, à travers une demi-douzaine d’exemples en France, la capacité de l’épicerie fine d’aujourd’hui à s’adapter aux nouveaux comportements des consommateurs.
Au lendemain de la crise sanitaire, et fortement impacté par l’inflation auquel les consommateurs font face aujourd’hui, le secteur de l’épicerie fine parvient à résister. En effet, en 2020 environ 30 000 commerces d’alimentation générale, dont à peu près 5 300 épiceries fines ont réussi à se dégager plus de 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
Ces commerces ont trouvé leur place, notamment en milieu urbain. Loin du “magasin d’alimentation à papa”, l’épicerie d’aujourd’hui a su se réinventer, devenant un lieu de promotion de l’excellence, un lieu d’offres ciblées et surtout un lieu de plaisirs. Par son positionnement de niche, l’épicerie fine d’aujourd’hui capte un nouveau public, les fameux “millennials”. Selon les enquêtes, 84% de cette catégorie sociétale indiquait avoir acheté des produits d’épicerie fine en 2020.
A table !
2023 ajoute une nouvelle typologie de métier : la restauration sur place ou à emporter. Sans se substituer aux commerces des restaurants et des bars, elle prend une place de plus en plus importante dans l’activité de l’Epicerie – « une sorte de street-food à la française, constate le journaliste Stéphane Méjanès – au pays où s’attabler dans un restaurant reste un moment d’une exceptionnelle convivialité, c’est une petite révolution ».
L’enquête indique donc que l’épicerie fine devient un commerce plus hybride, un lieu de vie où l’on ne vient plus seulement pour acheter quelques produits, mais où l’on (re)vient pour des expériences gustatives diversifiées, du sandwich au grignotage sur le pouce, des plats plus élaborés aux planches pour l’apéro. L’offre de restauration sur le pouce représente un véritable facteur économique à succès.
Sur les sept commerces sélectionnés par Stéphane Méjanès, l’offre de restauration représente un très fort pourcentage du chiffre d’affaires. C’est le cas de Kaviari dont l’activité rayon frais et restauration atteint 80% du CA. Pour Raffinati (lauréat les Quintessences de Gourmet Selection, à Paris) et La Frigousse (Aÿ-Champagne), on parle de 40% du chiffre d’affaires. Quant aux Bricoles, à Rennes, l’enseigne sert en moyenne 150 à 200 plats à réchauffer par semaine. Le créneau se transforme en credo.
Cette enquête passionnante qui invite également à la rencontre d’épiciers passionnés partout en France, est à découvrir en intégralité dès ce mois de juin sur le site de Gourmet Selection.
Vous aimerez peut-être aussi:
Catégories - Newsroom
- 2022
- Art de la table et emballage
- Boissons
- Cave
- condiments, huiles et sauces
- Consommation et tendances
- Desserts
- Distribution
- Épicerie salée
- Épicerie sucrée
- FOCUS PRODUITS
- Fromages et produits laitiers
- Fruits / fleurs et légumes
- News
- Produits Carnés
- Produits de la mer
- Produits traiteurs
- Profession/Trade talk