92 milliards d’euros générés par la filière française des vins en 2023
Vendre des vins de France dans une épicerie fine, c’est contribuer à mettre en valeur un secteur essentiel de l’économie française ainsi qu’un patrimoine incontournable des territoires.
Vin & Société et le Comité National des Interprofessions des Vins (CNIV), deux organisations
représentatives des acteurs de la vigne et du vin en France, ont publié en début d’année 2024 une étude exclusive du cabinet Deloitte destinée à mesurer la contribution socio-économique de la filière des vins, sa part dans le PIB de la France, ses emplois.
D’après cette étude, la filière est, pour la France, une source importante de richesses et d’emplois. Elle soutient en effet 440 000 emplois en équivalent temps plein (ETP) sur l’ensemble du territoire. Ce qui correspond à plus de 2% des emplois en France. Et malgré une chute historique de la consommation des vins (-70% en 60 ans), on constate depuis quelque temps un retour en grâce des vins de grande qualité auprès des consommateurs.
Parmi les résultats clés de l’étude, on apprend que :
- La filière spécialisée de la vigne et du vin, allant des viticulteurs à la restauration, réalise un chiffre d’affaires de 60 milliards d’euros.
- Avec 33 milliards d’euros injectés dans les autres secteurs de l’économie française, qui interviennent en support de son activité, la filière vins génère en France un chiffre d’affaires de 92 milliards.
- La valeur ajoutée de la filière s’élève à plus de 32 milliards d’euros, soit 1,4 % du PIB en 2022.
- Ce sont aussi 6,4 milliards d’euros de recettes fiscales (dont TVA) qui alimentent les comptes publics grâce à l’activité de la filière.
- Les acteurs qui interviennent tout au long de la fabrication et de la commercialisation du vin en France, “de la terre au verre”, représentent 254 000 emplois à temps plein (ETP), soit près de 20 % des ETP agricoles.
- 186 000 ETP sont également soutenus par effets d’entraînement par la filière vin, soit un nombre total de 440 000 ETP.
Pour Samuel Montgermont, président de Vin & Société, et Bernard Farges, président du CNIV : “Cette étude est un élément précieux pour nous permettre d’objectiver les contributions concrètes de notre filière. Nous savions le poids symbolique, culturel, patrimonial du vin. Nous découvrons désormais avec précision le cercle vertueux qu’il crée autour de lui pour des milliers d’entreprises et pour notre économie. À l’heure où nous sommes confrontés à de multiples crises (déconsommation, crise climatique, etc.), preuve est désormais faite que la filière vitivinicole demeure résiliente et contributive. Elle participe de façon primordiale au dynamisme économique de la France. Cette vitalité ne doit toutefois pas occulter l’ampleur des défis qui nous attendent”.
A côté des cavistes, vendre et promouvoir les vins de France dans les épiceries fines contribue ainsi à consolider un secteur essentiel de l’agriculture de l’Hexagone. Et à mettre en valeur l’un des patrimoines gastronomiques français que l’on retrouve chaque année dans les allées du salon Gourmet Selection.
Vignobles à Beaune (Photo : James Lee sur Unsplash)
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