La Plantation présentera ses nouveautés 2024 en exclusivité à Gourmet Selection
La Plantation, une marque fidèle depuis de nombreuses années sur les éditions de Gourmet Selection, présentera ses dernières nouveautés en provenance du Cambodge, en l’occurrence la noix de cajou et les poivres de Mondulkiri. Avec la même qualité exceptionnelle que le fameux poivre de Kampot comme l’explique, en exclusivité pour Gourmet Selection, Hugo Tison, directeur des ventes de La Plantation à Kampot et Phnom Penh.
La Plantation est présente depuis de nombreuses éditions à Gourmet Selection, étant l’une des rares – si ce n’est la seule – entreprises du Cambodge sur le salon. Quel assortiment proposez-vous cette année?
Hugo Tison : La Plantation a près d’une centaine de produits qui se décomposent entre les poivres, épices, infusions et sauces. Auxquels il faut ajouter depuis cette année nos noix de cajou. Nous sommes une entreprise qui travaille en circuit court, à la fois comme producteur et distributeur. Cela nous permet de lancer des produits plus rapidement que la concurrence. On introduit en moyenne des nouveaux produits tous les deux à trois mois contre souvent un an à un an et demi chez d’autres. Ce qui nous permet aussi de faire preuve d’une grande créativité dans la gamme proposée.
La Plantation est spécialisée dans la commercialisation du fameux poivre de Kampot. Pourquoi maintenant celui de Mondulkiri que vous présenterez à Gourmet Selection ?
Nous sommes une entreprise qui souhaite avant tout faire la promotion du savoir-faire agroalimentaire cambodgien et de l’excellence de ses productions. Le poivre de Kampot, qui bénéficie d’une IGP, est un vrai produit de niche, avec une production annuelle de 100 tonnes par an. Mais on produit un excellent poivre dans tout le Cambodge, avec la nécessité de travailler une qualité sur les mêmes standards et critères que celle de Kampot. En fait, la production de poivre à Kampot souffre désormais du changement climatique. La terre est desséchée par l’absence de pluies et on estime que la récolte devrait tourner en 2024 seulement autour de 30 à 40 tonnes.
Les équipes de La Plantation ont donc cherché un autre site de production de poivre. Celui de Mondulkiri offre une très grande qualité avec des variétés nouvelles en goût, plus fruitées, plus vanillées par exemple. Ce poivre est, en outre, moins exposé aux aléas climatiques puisqu’il est cultivé en zone de montagnes, où la pluviosité reste plus grande.
Est-ce le même souci d’adaptation face au changement climatique qui a poussé La Plantation à commercialiser la noix de cajou du Cambodge ?
Là, on est davantage dans une démarche de diversification, tout en proposant toujours une qualité irréprochable d’un produit cambodgien. La noix de cajou est un produit totalement nouveau pour nous. C’est un produit d’une exceptionnelle qualité mais qui jusqu’à présent avait du mal à se vendre sur les marchés internationaux car sa transformation reste compliquée au Cambodge. Du coup, c’est le Vietnam qui est devenu un grand acheteur de noix transformées dans leurs usines. On a cependant trouvé une ferme à Mondulkiri qui a sa propre usine de transformation.
On s’est ainsi lancé dans la production d’une noix de cajou naturelle “jumbo”, la plus rare et la plus recherchée. La Plantation propose également des noix de cajou parfumées au poivre blanc de Kampot et fleur de sel, des noix de cajou au galanga et curcuma – un goût très asiatique – et enfin, une noix de cajou fumée au poivre, au paprika et à la fleur de sel, tous ces produits étant originaires de Kampot.
Travaillez-vous sur d’autres produits, quitte à étendre les références de La Plantation à une production hors Cambodge ?
Oui, on travaille bien sûr de nouvelles gammes de produits, mais on ne peut encore rien dire. Ils devraient arriver sur les marchés européens en 2025. On regarde aussi ailleurs, on va dire dans l’ancienne Indochine, s’il existe des possibilités de commercialisation de produits. Toujours avec le même souci de qualité irréprochable. Et puis, il y a toutes ces provinces au Cambodge où existent encore beaucoup des produits que l’on pourrait promouvoir.
Avez-vous d’autres projets pour mieux faire connaître les poivres du Cambodge ? Souhaiteriez-vous avoir votre propre espace boutique à Paris ?
On a ouvert l’an dernier notre première boutique à Phnom Penh et agrandi les activités de notre site de Kampot. Nous y exploitons un hôtel avec quatre bungalows au cœur de notre plantation de 40 hectares. On a ouvert un Spice Bar, suspendu au-dessus des plantations de poivre. On va également ouvrir une boutique à Siem Reap, la ville près des temples d’Angkor.
C’est vrai que l’on a songé à ouvrir une boutique à Paris, mais l’investissement dans un tel projet reste prohibitif. On exploite régulièrement des pop-up stores mais surtout nous avons un excellent réseau de revendeurs, épiceries ou grands magasins de luxe, qui commercialisent les produits La Plantation. Et que notre équipe en France sera ravie de rencontrer à Gourmet Selection.
Stand: 5.2.B-027