La France, 7e marché au monde du café

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L’or noir, c’est le pétrole. Mais c’est aussi le café, une plante qui connaît un véritable engouement dans toute la planète. La France n’est d’ailleurs pas en reste en étant le 7e marché au monde du précieux breuvage. Par le biais du Syndicat français du café, elle s’engage à proposer un produit dont l’impact environnemental est étroitement surveillé.

On dit que c’est le deuxième produit le plus consommé dans le monde après le pétrole. C’est peut-être aussi pour cela que certains appellent le café, le second “or noir”.

Selon l’ICO -International Coffee Organisation, la production totale de café en 2021 a connu une hausse modeste de 0,4% à 169,66 millions de sacs de 60 kg. La consommation mondiale n’est pas en reste : la même ICO indique qu’en 2021, 167,25 millions de sacs ont été ainsi consommés, comparé à 164,08 millions l’année précédente. Ce qui a permis de réduire le déficit entre la production et la consommation à 2,41 millions de sacs. C’est le café arabica qui reste le plus produit dans le monde. Il a représenté 99,28 millions de sacs contre 70,38 millions pour le robusta. Ce dernier d’ailleurs connaît une baisse de production de 2,2% d’une année à l’autre.

La France en détails

La France est aujourd’hui le 9e pays consommateur de café en Europe, les ménages achetant du café en moyenne 14 fois par an. Le secteur du café génère en France plus de 3 000 emplois directs avec plus de 40 acteurs, dont 23 sont des PME.

Moulu, en grains, en dosettes ou en capsules, le café a vu sa consomma doubler en vingt ans. Le café moulu représente 56 % de parts de marché, devant les dosettes (31 %) et le café soluble (13 %). Ce dernier est en recul.

Le café est devenu un produit dont l’impact environnemental est surveillé de près par le Syndicat français du café et ses adhérents tout au long de son cycle de vie : de la production jusqu’à la consommation.

Le Syndicat Français du Café représente une quinzaine d’entreprises et toute la diversité de leurs créations (cafés verts, torréfiés, nature, aromatisés…). Il a notamment pour mission de promouvoir l’image de ces produits et de les défendre contre toute attaque injustifiée. Le Syndicat veille également au respect par la profession d’un ensemble de règles de déontologie professionnelle.

Surveiller la durabilité du café

Pour l’impact environnemental, le Syndicat français du Café, déjà doté de chartes de qualité et de déontologie, a développé en 2010 un référentiel avec l’appui de l’Ademe et de l’Afnor. Pleinement conscientes de leur responsabilité dans la durabilité de la filière, les entreprises membres du syndicat œuvrent ainsi au développement d’une économie caféière circulaire, à l’heure où les modes de consommation évoluent et où les consommateurs se montrent de plus en plus sensibles aux dimensions sociales et environnementales de cette boisson qu’ils affectionnent.

Les entreprises du Syndicat français du café agissent ainsi sur le terrain pour déployer des projets ambitieux, innovants et pour expérimenter des modes de culture afin de créer une chaîne de valeurs vertueuse. Agroforesterie, recherche et développement, écoconception pour une meilleure durée de vie des produits, économies d’énergie à tous les stades de sa transformation, réutilisation des déchets, recyclage : le Syndicat français du café, en collaboration avec les pouvoirs publics et les organisations civiles, travaille désormais à réduire son empreinte environnementale.

Parmi les initiatives d’identification du produit café, le syndicat propose de :

– Valoriser les origines géographiques

L’origine végétale du café (arabica, robusta) n’est pas le seul facteur déterminant dans le goût qu’il développe. Certains cafés sont des produits de terroir, dont les qualités gustatives sont intimement liées à la terre dans laquelle ils ont été récoltés. En conséquence, les torréfacteurs valorisent de
plus en plus les origines dont leurs produits sont issus.

– Développer les certifications « bio », « durable », « équitable »

Pour répondre à une demande croissante d’un produit qui intègre les enjeux du développement durable, les adhérents certifient de nombreuses références à travers l’apposition d’un label collectif de type « Max Havelaar », « UTZ », « Rainforest » ou « Agriculture Biologique ». S’y ajoutent des « certifications propriétaires », qui s’appuient sur un cahier des charges propres, dont le contrôle est le plus souvent assuré par des organismes externes et indépendants.

– Garantir un haut niveau de qualité et de sécurité aux consommateurs.

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