Présent au salon Gourmet Selection, Erwann de Kerros nous fait découvrir la démarche singulière de Terre Exotique et les dernières nouveautés de la marque.

Comment est né Terre Exotique?
Tout a commencé il y a 24 ans, quand je suis arrivé un peu par hasard dans une plantation de poivre à Penja au Cameroun. De retour en France, j’ai commencé à faire connaître ce poivre de Penja, qui est devenu d’ailleurs quelques années plus tard la première IGP du continent africain. De fil en aiguille, une collection est née, avec aujourd’hui près de 500 références, en gardant notre ligne qui est celle des voyages et de la volonté de resituer, aussi précisément que possible, tel poivre, telle épice dans son contexte historique et culturel. 

Quels sont vos engagements vis-à-vis des producteurs ?
Notre volonté, c’est toujours de construire des partenariats sur la durée. Il y a des gens avec qui nous travaillons depuis plus de 20 ans ! Notre rôle c’est d’acheter et de valoriser la production qui est disponible à l’exportation et de trouver un prix rémunérateur, de manière à ce qu’année après année, les producteurs puissent améliorer leur technique et pérenniser la filière.

Quels produits souhaitez-vous plus particulièrement mettre en avant pendant le salon?
Nous avons, parmi nos nouveautés, trois pâtes de piment cultivées de façon organique dans une exploitation agricole située près de Dakar. Et pour rester sur le poivre, nous remettons en avant – parce que ça le mérite vraiment – le poivre de la Likouala, qui est récolté par des populations autochtones dans la forêt primaire du Congo. Ce petit poivre à queue gagne vraiment à être connu !