“Les épiciers se professionnalisent de plus en plus et deviennent de véritables experts dans la promotion des produits qu’ils proposent”
Dans cette interview, Aurélien Bertrand, membre du jury du concours des Quintessences, partage son expérience et revient sur la sélection des candidats.
Vous avez été Coup de Cœur du jury des Quintessences l’année dernière. Qu’est-ce que cela fait d’être de l’autre côté de la barrière pour cette édition 2024 ?
C’est à la fois une très belle surprise, un honneur pour la confiance ainsi témoignée mais aussi une énorme responsabilité. Pour avoir moi-même concouru, je connais l’engagement des candidats dans le montage du dossier de candidature et mon premier défi a été d’être à la hauteur du travail considérable fourni par ces épiciers.
54 candidatures ont été enregistrées pour cette édition des Quintessences. Comment le jury étudie-t-il les différents dossiers ?
Emmanuelle Jary, la présidente du Jury et les équipes de Gourmet Sélection réalisent, en amont, un travail remarquable pour collecter et rassembler les différents éléments sur lesquels le jury va être amené à se prononcer. Le jour J, chaque juré arrive avec ses notes, son point de vue mais aussi avec les renseignements complémentaires qu’il a pu recueillir. Puis nous échangeons pour parvenir à établir un palmarès représentatif et cohérent.
Quelles sont les tendances en matière d’épicerie fine que vous avez pu déceler dans les candidatures présentées cette année ?
Des profils attachants, des concepts innovants, des personnages authentiques : ce triptyque pourrait résumer les tendances actuelles. Les épiciers se professionnalisent de plus en plus et deviennent de véritables experts dans la promotion des produits qu’ils proposent. Ils agrémentent de plus en plus leurs offres pour satisfaire au mieux leurs clients et pour créer ou maintenir cette convivialité et ce lien social.