Comment booster la visibilité de son épicerie sur les réseaux sociaux ? Olivier Cano a animé une table ronde avec Quentin Le Gall (@victuailles.paris) et Émeline Bernard, photographe et styliste culinaire (@jemangequoicesoir) ainsi présenté des solutions pour augmenter la visibilité d’une épicerie fine.

Il peut être facile de se sentir submergé par la multitude de fournisseurs de contenus et les avantages qu’ils offrent aux épiceries fines. De plus, des questions peuvent se poser concernant le budget et la stratégie à choisir, notamment s’il faut privilégier une présence massive ou une niche.

Sur l’Agora des Experts, Emeline Bernard et Quentin Le Gall ont détaillé les clés d’une stratégie marketing efficace pour une image de marque sur le digital. Avec une bonne nouvelle pour les épiciers : créer une image n’est pas nécessairement onéreuse ou consommatrice de temps.

Pour Quentin Le Gall, enclencher cette communication digitale fait gagner en visibilité, renforce l’identité de l’entreprise ; elle active et fidélise le potentiel clients.

D’ou la définition de buts : cible clients (local, de passage, en présentielle ou non), comportements d’achat et méthode pour les atteindre. La sélection de réseaux sociaux comme Instagram, TikTok ou Facebook est importante. Selon les deux experts, il faut ensuite communiquer, répondre aux demandes, créer des incitations (“teaser”, recettes, jeux ou invitations), et les répéter régulièrement. Enfin, s’impliquer sur les réseaux sociaux d’entreprises voisines (restaurants, producteurs) accroît cette visibilité. L’importance de visuels de qualité par la photographie culinaire est un élément clé. “Une photo de qualité s’assimile à un produit de qualité”, indique Emeline Bernard.

Combien de temps et d’argent faut-il ? “Beaucoup d’applications de construction de contenus sont gratuites et donnent de bons résultats”, indique Quentin le Gall. Quant au temps passé, Emeline Bernard l’estime à 45 minutes par jour en moyenne.

Photo : Olivier Cano, animateur de l’Agora des Experts avec Emeline Bernard et Quentin Le Gall – © Franck FOUCHA