Gourmet Selection confirme l’excellente résilience du secteur de l’épicerie fine

Si les épiceries fines indiquent à 60% que la crise a eu des effets négatifs sur leurs activités, elles soulignent dans le même temps que les perspectives se sont bien améliorées depuis la sortie du second confinement. C’est le constat d’une enquête de COMEXPOSIUM présentée durant Gourmet Selection par Eleonora Cornaglia, Responsable Marketing Pôle Food.

Beaucoup pensent que le secteur de la gastronomie a plutôt mieux résisté que d’autres durant la pandémie de Covid-19. Mais jusqu’à quel point ? Y a-t-il des différences d’une région à l’autre, d’un secteur à l’autre ? Comment le secteur a-t-il fait face à la crise sanitaire ? Quelles opportunités ont pu être tirées de cette crise ?

A toutes ces questions répond l’enquête de COMEXPOSIUM présentée au Salon Gourmet Selection. Celle-cu s’est déroulée en deux temps. La première, réalisée du 30 juin au 9 juillet 2020 auprès de 124 personnes, analyse les conséquences du premier confinement. La seconde, réalisée du 23 au 30 juin 2021 auprès de 147 répondants, décrypte les tendances après le second confinement.

Les deux enquêtes indiquent que le premier confinement a été ressenti plus durement que le second par les épices fines. Ainsi, 77% des personnes interrogées indiquent avoir vu leur commerce affecté dont 29% qui indiquent avoir dû fermer. 79% des répondants ont ainsi constaté une perte de leur chiffre d’affaires, 55% avouant même qu’elles ont atteint plus de 50% durant ce premier confinement. L’activité a cependant repris en fin d’année avec les fêtes. Autre surprise : malgré la dureté du confinement, 62% des commerces interrogés n’ont pas connu de difficultés de trésorerie. De fait, les aides du gouvernement ont été jugées suffisantes à la fois durant le premier et le second confinement.

L’épicerie fine a bien résisté aux confinements successifs à l’instar de la boutique La Perle des Dieux à La Rochelle (Photo : LC/Cleverdis)

Un second confinement moins durement ressenti

L’année 2021 a été plus favorable aux épiceries fines. 56% des répondants estiment que l’activité s’est améliorée depuis le début de l’année et 22% qu’elle est restée stable. Le 2ème confinement a ainsi été ressenti comme un peu moins dur, mais les commerces ont tout de même été impactés par les mesures de couvre-feu. Ils étaient 55% à exprimer une baisse de leur chiffre d’affaires. Sur ce chiffre, 35% estiment que la perte de CA a été supérieure à 30%.

Selon Eleonora Cornaglia, la crise a été aussi un facteur d’opportunités. 55% des personnes interrogées ont ainsi indiqué avoir profité de la pandémie pour améliorer leur présence sur les réseaux sociaux ; 44% ont mis en place un service de livraison à domicile et 38% ont créé un site internet.

L’étude de COMEXPOSIUM indique que 83% des entreprises sont optimistes pour la reprise de leur activité dans les six prochains mois, la priorité étant l’élargissement de l’assortiment produits pour 55%, suivi par la diversification de l’offre (49%) et celle de la clientèle (38%).

A une question sur l’origine des personnes interrogées, Eleonora Cornaglia a indiqué que 57% des personnes répondantes venaient des régions et 43% d’Île-de-France et de Paris. Tout en reconnaissant que les pourcentages pouvaient effectivement varier entre Paris et le reste de la France. Les commerçants de la capitale souffrent en effet davantage des turbulences sociales ainsi que de l’absence des touristes…

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